Appréciation du Franc Congolais : Comment les entreprises du Congo doivent-elles se réinventer pour saisir les opportunités d’affaires?
Octobre 2025 : La République Démocratique du Congo traverse une période économique complexe. L’appréciation du Franc Congolais (FC) face au dollar américain (USD), loin d’être un signe univoque de prospérité, engendre une crise profonde pour de nombreuses entreprises. Face à cette situation inédite, l’inaction n’est pas une option. Il est temps pour les entrepreneurs congolais d’adopter une nouvelle approche : l’unité, la réinvention et la saisie d’opportunités insoupçonnées.
Les facettes d’une crise complexe
Comme le soulignent Smart et Vertinsky (1977)1 , une « crise » survient lorsque des éléments extérieurs impactent négativement les ressources financières d’une entreprise. En RDC, la crise actuelle se manifeste par plusieurs indicateurs alarmants :
Dépréciation de l’USD et pression fiscale : La faiblesse du dollar américain rend les prévisions de croissance et du PIB instables qui entrainerait une pression fiscale accrue sur les entreprises qui peinent déjà à maintenir leurs marges.
Coût de l’énergie en hausse : à taux de change « constant », le prix de l’énergie et du carburant augmente, grignotant les budgets opérationnels des entreprises qui fonctionnaient avec un capital en USD.
Consommation des ménages atone : Le pouvoir d’achat des ménages est faible, l’argent circule peu, ce qui se traduit par une baisse drastique de la demande pour les produits et services des entreprises.
Suspension de projets et perte d’emplois : La réticence des coopérations bi/multilatérales ou organisations non gouvernementales privées à honorer leurs engagements budgétaires (calculés en devises étrangères) menace de suspendre des projets cruciaux et d’entraîner des pertes d’emplois.
Absence d’investissements : L’instabilité monétaire éloigne les investisseurs privés, qu’ils soient étrangers ou nationaux, qui préfèrent « observer l’évolution de la conjoncture économique congolaise » avant de s’engager.
Marché des changes sauvages : La prolifération de places de change non réglementées ajoute une couche d’incertitude et de risque.
Les facettes d’une crise complexe
Comme le soulignent Smart et Vertinsky (1977), une « crise » survient lorsque des éléments extérieurs impactent négativement les ressources financières d’une entreprise. En RDC, la crise actuelle se manifeste par plusieurs indicateurs alarmants :
Dépréciation de l’USD et pression fiscale : La faiblesse du dollar américain rend les prévisions de croissance et du PIB instables qui entrainerait une pression fiscale accrue sur les entreprises qui peinent déjà à maintenir leurs marges.
Coût de l’énergie en hausse : à taux de change « constant », le prix de l’énergie et du carburant augmente, grignotant les budgets opérationnels des entreprises qui fonctionnaient avec un capital en USD.
Consommation des ménages atone : Le pouvoir d’achat des ménages est faible, l’argent circule peu, ce qui se traduit par une baisse drastique de la demande pour les produits et services des entreprises.
Suspension de projets et perte d’emplois : La réticence des coopérations bi/multilatérales ou organisations non gouvernementales privées à honorer leurs engagements budgétaires (calculés en devises étrangères) menace de suspendre des projets cruciaux et d’entraîner des pertes d’emplois.
Absence d’investissements : L’instabilité monétaire éloigne les investisseurs privés, qu’ils soient étrangers ou nationaux, qui préfèrent « observer l’évolution de la conjoncture économique congolaise » avant de s’engager.
Marché des changes sauvages : La prolifération de places de change non réglementées ajoute une couche d’incertitude et de risque.
.
Appel à l’unité et à l’action : La voie de la résilience
Face à ces défis, la tentation de l’isolement et de l’inactivité est grande. Pourtant, comme l’exprime l’auteur, le véritable salut réside dans la communion et l’action collective.
Publicité
Communiquez mieux avec un site web dynamique qui vous attire des clients ! Contactez-vous
Il est impératif pour les entreprises congolaises de :
Mutualiser les expériences et les solutions : échangez avec vos pairs, partagez les bonnes pratiques et les leçons apprises. Les défis sont communs, les solutions peuvent l’être aussi.
Repenser les modèles d’affaires : analysez vos coûts, explorez de nouveaux modes de financement locaux, adaptez vos offres aux besoins d’une consommation locale contrainte.
Identifier les opportunités sectorielles : Même en période de crise, des besoins émergent. La relocalisation de certaines productions, les services essentiels, l’économie circulaire ou les filières courtes peuvent représenter des niches à exploiter.
Personne ne doit continuer à lutter seule, à souffrir seule, à réfléchir seule et surtout personne ne doit tomber dans l’inactivité car il existe encore plusieurs opportunités d’affaires sectorielles à saisir !
Plaider d’une voix commune : Les associations professionnelles et les chambres de commerce ont un rôle crucial à jouer pour faire entendre les préoccupations des entreprises auprès des autorités et œuvrer pour un cadre réglementaire plus stable et favorable.
Investir dans le capital humain : Formez vos équipes à l’adaptabilité, à la polyvalence et à l’innovation. La flexibilité sera un atout majeur.
La crise actuelle est un test, mais aussi un catalyseur. Elle pousse à l’innovation, à la solidarité et à la réinvention. Les entreprises qui sauront s’unir, s’adapter et saisir les opportunités cachées seront celles qui émergeront plus fortes de cette période. L’avenir économique de la RDC dépendra de cette capacité collective à transformer le défi en tremplin.
Ernest
Inscrivez-vous à la newsletter pour ne pas rater les opportunités
- Smart et Vertinsky parlent de « crise » lorsque des éléments extérieurs (quelles que soient leurs origines) impactent à la baisse les ressources financières de l’entreprise.
Smart C., Vertinsky I., 1977, Designs for crisis decision units, Administrative Science Quarterly, vol.22, n°4, pp.640–657 ↩︎