Aperçu et acteurs du secteur de foresterie congolais
Opportunités d’affaires
L’agroforesterie en RDC présente des opportunités d’affaires en termes de :
Commercialisation d’essences à fort potentiel,
La formation aux métiers verts et à la certification,
Développement de secteurs connexes à l’agroforesterie.
Sensibilisation sur le climat et la forêt,
La gouvernance forestière,
La Coopération bilatérale avec d’autres pays en matières de REDD+,
La commercialisation d’équipements de coupe et de transformation de bois,
Transport de produits agroforestiers comme les grumes, les outils de manutention, etc.,
Marketing international sur les essences autorisées à la vente,
Considération générale
La forêt congolaise couvre 155 Millions d’hectares du territoire national faisant de la RDC l’un des plus grands pays forestiers au monde. C’est une forêt tropicale, à cheval sur l’équateur, avec un riche patrimoine en biodiversité qui contribue au maintien de l’environnement de la planète. 970 essences forestières y ont été identifiées et mises dans un catalogue.
Gouvernance
La République démocratique du Congo fournit beaucoup d’efforts pour réduire la déforestation à travers le mécanisme REDD+ de réduction de la déforestation et de la dégradation des forêts qui reste un défi continu. L’exploitation des forêts denses tropicales doit se faire en respectant les principes de la durabilité.
La gestion du secteur forestier n’est, cependant, pas arrivé à contribuer notablement pour élever le PIB national et à redistribuer équitablement des bénéfices de l’exploitation forestière aux différents acteurs comme le prévoit la loi forestière. Il existe encore des exploitations illégales d’essences de bois qui sont commercialisées sur le marché noir.
Les acteurs en RDC
En RDC, nous avons 5 catégories d’acteurs actifs dans l’agroforesterie :
Le service public, ministère de l’environnement et différents services techniques (DGF, DIAF, CCV, DRCE) garant de la bonne gestion de forêts ;
Institutions Internationales qui financent le secteur de l’agroforesterie (UE, BAD= et les structures de mise en œuvre de projets (Hanns-Seidel-Stiftung, WWF, …);
Les industriels agroforestiers qui possèdent des titres forestiers, une certification forestière et un plan d’aménagement forestier. Ils sont capables de transformer le bois localement. Leurs capitaux sont généralement étrangers en provenance de l’Europe et de l’Asie.
Les exploitants artisanaux à capitaux nationaux regroupés dans des associations et ;
Les ONG internationaux et nationaux actifs dans le monitoring et le lancement d’alertes sur la gestion durable des forêts congolaises : WWF, observateurs indépendants, ONG locaux.